Nous n’en sommes qu’au début de nos découvertes au sujet de ces êtres mystérieux trop longtemps, en occident tout du moins, relégués au rang de parasites.

Aujourd’hui nous savons que les champignons constituent un maillon essentiel à la vie, établissant de nombreuses relations symbiotiques avec les autres formes vivantes y compris la nôtre.

Conscientes bien avant nous de la valeur thérapeutique que peuvent représenter les champignons, les cultures asiatiques ont appris à en tirer profit et à les intégrer pleinement dans leurs traditions culinaires et leurs remèdes les inscrivant ainsi dans leurs pharmacopées.

Plus tardivement, la pharmacologie occidentale a pu bénéficier de la puissance de certains de leurs composés à la base de traitements modernes qui ont révolutionné nos pratiques médicales (antibiotiques, antifongiques, immunosuppresseurs…).

La recherche contemporaine a notamment confirmé le rôle médicinal d’environ 700 espèces mycologiques. Plus du double d’entre elles laissent encore présager de nouvelles perspectives pour enrichir les traitements conventionnels.

Les polysaccharides : l’arme secrète de tous les champignons thérapeutiques 

Ces sucres complexes, qui structurent la paroi des cellules fongiques forment une catégorie de composés majeurs de leur arsenal biologique. Dotées à la fois d’un potentiel d’activation des lymphocytes (T et natural killer ),  et de stimulation  de la production de cytokines (TNFα et interleukines), ces molécules confèrent une activité immunitaire remarquable. A côté de cet axe principal, sont associés effets antioxydants et anti-inflammatoires démontrés, plus ou moins marqués.

Le profil en polysaccharides est d’ailleurs caractéristique de chaque espèce fongique et détermine leur spectre d’action immunitaire bien précis.  D’autres composés qui révèlent quant à eux d’autres spécificités.

Faisons la connaissance de trois champignons emblématiques :

Le « Shiitaké » (Lentinus edodes), un statut impérial :

Probablement le plus connu de tous. Les peuples asiatiques emploient le Lentin du chêne ou « Shiitaké » depuis au moins quatre millénaires, comme élixir de vitalité et longévité. Divinisé, Il était en grande partie réservé aux empereurs de Chine et du Japon ainsi que les samouraïs qui en louaient ses vertus fortifiantes. Il tire son nom de son hôte historique extrême-oriental l’arbre shii, à forte ressemblance avec le chêne.

Son succès en fait le champignon le plus cultivé et quasiment le plus consommé au niveau mondial (juste après le champignon de Paris !) autant pour ses atouts santé que pour ses qualités gastronomiques prisées dans les cuisines japonaise, chinoise ou coréenne. A juste titre, car nutritionnellement parlant, il s’agit d’une excellente source de protéines, fer, Zinc, vitamines B et D. Un ingrédient de choix à conseiller pour composer vos menus végétariens.

Il a fait l’objet d’investigations cliniques nombreuses dans le monde entier attestant d’effets immunostimulants et antitumoraux portés par ses polysaccharides phares que sont le lentinane, et les β-glucanes.  La médecine moderne japonaise et chinoise prescrit d’ailleurs les injections d’extraits de lentinane chez les patients sous chimiothérapie ou immunodéprimés pour renforcer le système immunitaire affaibli.

 Au niveau métabolique, le lentinane normalise, de surcroit, les excès de cholestérol.

En pratique, on retiendra pour le « Shiitake » deux catégories d’indications :

• immunitaires : en cures préventives de renfort des défenses générales ou bien en dans des contextes d’immunodépression (fatigue, convalescence…) et dès les premiers signes des pathologies virales hivernales (grippe, rhume), herpès…
• cardio-vasculaires : pour optimiser son capital santé.

Les champignons captant facilement la pollution environnante, privilégier les cultures bio est préférable.

Bon à savoir : la consommation régulière du “Shiitake” peut provoquer des réactions allergiques de type hyperéosinophilie ou une dermatite. 

La présence d’une hyperéosinophilie préexistante, contre-indique sa consommation. Des intéractions médicamenteuses sont aussi possibles avec les traitements hypocholestérolémiants et immunosuppresseurs.

Notre sélection : https://www.purepara.com/fr/defenses-immunitaires/35117-hifas-da-terra-mico-shii-70-gelules-8437003435812.html

Le « Reishi » (Ganoderma lucidum), le champion de la vitalité :

Pour la médecine traditionnelle chinoise, le « Ganoderme luisant » ou « Reishi » libère notre énergie vitale, le Qi, s’employant pour allonger sa longévité et redonner de la vigueur à sa mémoire.  Comme pour le « Shiitake », ses polysaccharides de type β-glucanes sont d’excellents immunostimulants et antitumoraux. Il contient en outre des triterpènes qui renforcent son activité anticancéreuse.

D’autres points notables sont en sa faveur. D’abord une efficacité anti-inflammatoire dans les pathologies allergiques comme les rhinites.

Les différents travaux réalisés lui attribuent de surcroît des vertus adaptogènes, circulatoires, neuroprotectrices et cognitives, régulatrices de la glycémie et hypotensives. Enfin, c’est un protecteur d’organes : foie, reins et pancréas.

Malgré cet éventail de propriétés relativement large, dans les faits, on l’utilise généralement :

• en cas de troubles de la circulation en particulier cérébrale et aider à normaliser la tension artérielle
• dès les premiers signes de fatigue générale,
• dans les problématiques respiratoires de type allergique (asthme, rhinite allergique)ou inflammatoire (bronchites…),
• en accompagnement de traitements de cancers (en l’absence de contre-indications médicales) avec un triple intérêt : antitumoral et immunitaire et hépatoprotecteur.

Bon à savoir : ses intéractions médicamenteuses portent sur les traitements anti-hypertenseurs et anti-coagulants. De rares effets indésirables sont reportés comme des sécheresses des voies aériennes, démangeaisons ou saignements de nez peuvent être reportés. En cas de survenue, l’arrêt des prises est bien évidemment conseillé.

Notre sélection : https://www.purepara.com/fr/circulation/35111-hifas-da-terra-mico-rei-100-bio-70-gelules-8437003435829.html

Le « Cordyceps » (Cordyceps sinensis), l’« or brun » du tibet :

Saviez-vous qu’à l’état naturel, ce champignon se distingue des 2 précédents en parasitant les larves de chenilles ?

Précieux par sa grande rareté, il fut surnommé “l’or brun” par les tibétains qui le cultivent sur les hauts plateaux pour diverses propriétés ultraprisées : immunitaires bien sûr mais bien plus anti-vieillissement cérébral et dopantes des performances physiques et sexuelles.

Il renferme entre autres un polysaccharide immunomodulateur et anti-oxydant ainsi que la cordyceptine anticancéreuse.

Plusieurs études ont mis en évidence une amélioration significative de performances physiques sur les paramètres de l’endurance et des capacités ventilatoires. Il ralentit le vieillissement cellulaire en activant les systèmes enzymatiques anti-oxydants mitochondriaux qui neutralisent les radicaux libres qui nous oxydent.

Son effet sur le réveil de la libido est corrélé à un accroissement significatif de laproduction de testostérone et estradiol.

Enfin, il joue un rôle protecteur de plusieurs organes sur les dommages d’une hyperglycémie chronique dans le diabète, comme les reins qui sont en première ligne des complications.

En résumé, pensez au « Cordyceps » pour :

• améliorer vos performances physiques, et les troubles de la libido et fertilité,
• préserver votre capital jeunesse en particulier neuronal,
• limiter les complications rénales d’un diabète,
• prendre soin de votre immunité.

Les effets indésirables rarement relevés sont les suivants : sécheresse cutanée et buccale, éruptions, somnolence, et épisodes diarrhéiques. On évite également d’associer sa prise à tout traitement immunosuppresseur.

Notre sélection : https://www.purepara.com/fr/complements-alimentaires/35108-hifas-da-terra-mico-cord-70-gelules-8437003435768.html

Pour toute question relative à l’utilisation de compléments alimentaires, demandez conseil à votre pharmacien.

Dr Sylvain Caula, pharmacien et naturopathe, en collaboration avec PUREPARA®

Bibliographie

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Wang X, Lin Z. Adv Exp Med Biol. 2019;1182:1-37.

Chen S, Li Z, Krochmal R et al. J Altern Complement Med. 2010 May;16(5):585-90.