Le silicium, l’oligo-élément aux si multiples et incroyables talents
Publié le 06/10/2020
Le silicium se place en 3ème position des oligo-éléments les plus abondants de notre corps qui en contient de 3 à 7 grammes. Même si on ne le classe pas parmi les éléments traces dits essentiels, il n’en demeure pas moins capital par ses implications physiologiques nombreuses.
Ses missions au sein de notre organisme
Résistance et souplesse des tissus cutanés, ostéo-articulaires et vasculaires
Le silicium joue un rôle structural fondamental dans la charpente de nos tissus conjonctifs, constituée de fibres de collagène et d’élastine dont il active la synthèse et intimement associé aux glucosaminoglycanes. Alors que les protéines de collagène aux fonctions de soutien forment une armature résistante, l’élastine apporte de son côté souplesse et élasticité.
Avec le vieillissement, le capital tissulaire en silicium s’érode progressivement, à l’origine de fragilités émergentes.
Voici toute l’étendue de ses responsabilités :
- Elasticité et fermeté de la peau, cicatrisation,
- Solidité, densité, brillance des cheveux et des ongles, par son effet pro-kératine,
- Croissance, renouvellement et minéralisation de la trame osseuse, en tant que cofacteur de la fixation du calcium,
- Souplesse articulaire, trophicité tendineuse,
- Résistance des parois artérielles aux pressions sanguines et vélocité circulatoire.
Fonctionnement d’organes clés comme le thymus et le cerveau
Dans le thymus, il intervient dans la maturation des lymphocytes T les soldats de l’immunité spécifique et la synthèse des anticorps.
Au niveau cérébral, en tant que chélateur de l’aluminium, il permettrait de favoriser son élimination et de prévenir son accumulation pointée du doigt dans les maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer.
Homéostasie et échanges cellulaires
A l’échelle de la cellule, Il participe à l’intégrité des membranes de la cellule et facilite certaines de ses activités. Il joue un rôle notable dans les échanges cellulaires par ses propriétés électrochimiques.
Des apports alimentaires
quasi-exclusivement d’origine végétale
Les sources les plus notables en silicium sont : les céréales complètes (avoine, blés, orge), les fruits (bananes, dattes, raisins secs, bananes, noisettes), les légumes (haricots verts, navets, persils fenouil), algues. Les abats, les fruits de mer également.
Des boissons comme la bière, le thé ou des eaux minérales contiennent aussi de bons apports (Rozana, Volvic, Badoit, Vichy Célestins).
Minéral ou organique ?
Dans la nature, aucune chance de retrouver le silicium à l’état libre, mais uniquement sous forme de silice minérale inerte ou organique intégrée dans des organismes vivants comme les végétaux qui y incorporent un atome de carbone.
La silice minérale
Son état natif minéral est omniprésent dans l’écorce terrestre. De structure amorphe ou cristalline, sa molécule la plus répandue est le dioxyde de silice combiné ou non à d’autres oxydes dans les silicates qui entrent dans la composition de différentes roches comme les granites, quartz, argiles ou sables.
La silice organique végétale
Elle se concentre naturellement dans certaines plantes comme la Prêle, l’Ortie, le Bambou ou certaines diatomées (micro-algues des fonds marins). Malgré un faible taux d’absorption, elle permet de couvrir les besoins physiologiques, en complément d’un régime alimentaire équilibré.
Le silicium organique de synthèse
Il présente l’avantage des meilleures capacités d’assimilation par notre corps (autour de 70%).
On retrouve essentiellement deux molécules :
- Le monométhylsilanetriol dans le produit G5 : Il y a une trentaine d’années, un certain Loïc Le Ribault reprenait les travaux d’un chimiste bordelais, Norbert Duffaut pour mettre au point un silicium organique de synthèse, à assimilation optimisée, baptisé « G5 ».
- L’acide orthosilicique stabilisé : il s’agit d’une autre molécule de synthèse, stabilisée par la choline.
Dans quels cas penser à se supplémenter ?
Besoins et contre-indications
Nos besoins en silicium sont évalués autour de 25 mg/jour. L’ANSES estime les ANC (apports nutritionnels conseillés) à 5 mg/jour. La seule contre-indication à sa complémentation est l’insuffisance rénale. Sinon, aucun risque de surdosage à signaler car cet élément bénéficie d’une excellente élimination rénale.
Schémas de cure
Il est recommandé de suivre une cure d’attaque sur une période de 1 à 6 mois suivie d’une cure d’entretien pendant 1 mois minimum, et de s’appuyer suivant les cas sur la synergie d’efficacité de la voie orale couplée avec la voie topique.
Des cures préventives sont recommandées à partir de l’âge de 40 ans pour compenser les pertes physiologiques naturelles et maintenir son capital santé beauté global : anti-âge, vitalité capillaire, minéralisation osseuse, protection cardio-vasculaire, immunité…
En solution buvable :
En gouttes buvables :
En spray pour la beauté de la peau et des cheveux :
En gel visage et corps :
Dans certains contextes pathologiques avérés, les besoins en silicium peuvent être augmentés et la supplémentation en silicium se fera dans une visée curative.
En accompagnement de :
- pathologies ostéo-articulaires, comme les douleurs articulaires de l’arthrite, l’arthrose en l’associant à la glucosamine et la chrondroïtine, , l’ostéoporose, et en cas de fractures.
En solution buvable associé à la glucosamine et la chrondroïtine
En gel topique anti-douleurs ostéo-articulaires :
- problématiques dermatologiques : cicatrisations compliquées, sécheresse cutanée, eczémas, cellulite,chutes de cheveux (post-chimiothérapie par exemple), ongles cassants.
En solution à imbiber sur des compresses pour une application cutanée
Pour toute question relative à l’utilisation de compléments alimentaires, demandez conseil à votre pharmacien.
Dr Sylvain Caula, pharmacien et naturopathe, en collaboration avec PUREPARA®
Bibliographie :
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